Selasa, 08 Agustus 2017

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Description du livre La grande peur des bien-pensants : Lecture complexe, difficile, éprouvante : instructive en somme - 24 internautes sur 24 ont trouvé ce commentaire utile.Lecture complexe, difficile, éprouvante : instructive en somme
Par Latour07
La grande peur des bien-pensants est celle décrite par Georges Bernanos en 1930, des bourgeois chrétiens de la fin du XIX° siècle, dont la richesse, issue et sanctuarisée par la Révolution française de 1789, les conduit à vouloir toujours détenir plus de capital, écraser les pauvres, dénaturant le travail, se gorgeant du fruit du travail des autres, rétive au risque, conservatrice pétrifiée. Les idéaux de cette bourgeoisie se clament fort et s'écroulent à la première pichenette. L'âme de la France n'est plus. La France est aux mains de capitalistes qui ne partagent plus la Foi de cette Fille aînée de l'Eglise, qui a forgé l'Histoire de notre Nation. Bernanos entreprend donc l'éloge de Edouard Drumont, preux chevalier à avoir voulu défendre les idéaux de la Nation, en combattant ceux qui, d'après lui, militaient activement pour s'en enrichir et la dépraver : les Juifs.Il est dur pour un lecteur du XXI° siècle de comprendre les ressorts de l'antisémitisme de la fin du XIX°. La Barbarie nazie a démontré le paroxysme de la haine de l'Autre en ayant voulu détruire toute existence juive. Il importe, non pas d'oublier ce que la haine radicale peut produire, mais de ne pas faire l'histoire à l'envers et de condamner l'antisémitisme militant de Drumont avec le regard ulcéré des camps d'extermination nazis. L'antisémitisme, mot créé en cette fin de XIX° siècle faisait le pendant d'un autre vocable abondamment utilisé, d'anticléricalisme, qui aboutit entre autres au bannissement de congrégations religieuses catholiques et à la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905. Etre anticlérical ne signifiait pas (forcément) être anti-catholique. Bernanos lui-même, catholique fervent, se définissait comme anticlérical, distinguant la fonction politique de la religieuse. Cependant il importe de se rappeler le climat violent anticlérical et anti-catholique qui prévalait à cette époque : le système des fiches institué par le général André qui renseignant avec le concours très actif de la franc-maçonnerie la confession catholique des officiers leur barrant tout avancement et provoquant souvent leurs démissions, la préparation de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat (1905) en furent des manifestations nationales très sensibles.Drumont fut antisémite dans sa lutte contre les Juifs qui détenaient les pouvoirs financiers (Banques), de presse et politiques. Il fustige les complices du scandale de Panama, les corruptions diverses notamment dans le camp radical (Clémenceau) qui l'amenèrent à se battre plusieurs fois en duel : épée, pistolet. Car le Peuple Juif a son génie, ses lois, ses commandements, son histoire. Apatride, il imposait, avec ses complicités allemandes dénoncées par un ami de Drumont, Léon Daudet, collaborateur à la "Libre Parole", organe de presse fondé et dirigé par Drumont, une vision politique à la France qui sapait ses fondements. L'erreur d'avoir confondu la tenue de ses pouvoirs par les Juifs oubliant que s'ils en avaient été écartés, ils auraient été remplacés par aussi capitalistes qu'eux, est donc marginale par rapport à ce concept de "sans patrie" qui caractérisait le Peuple Juif en ces temps-là, depuis la dispersion par Titus.L'ouvrage est donc difficile à lire. Il heurte très souvent, conduit au sentiment de révolte, nourri de l'incompréhension. Comment pensaient certains de ces intellectuels en la fin du XIX° siècle après l'écrasement de la Commune (les pages de Drumont pour la défense de la Commune sont belles et le rapprochent de Karl Marx), la tentative de coup d'Etat qui fit long feu avec le général Boulanger, la montée du pouvoir allemand (Bismark) ? Les lectures d'ouvrages de Léon Daudet me mettent sur la voie. Cette époque très lointaine ne l'était cependant pas pour Bernanos. En 1930, ce dernier en ressentait les mêmes traits.Essayer de comprendre ne signifie pas cautionner. Les réductions de Drumont sont infamantes, réduisant l'être à son appartenance systématisée à un "Peuple". Bernanos aurait dû s'en souvenir. Combien de soldats français, patriotes exemplaires ont versé leur sang pour la Nation en étant de confession juive !Le raisonnement est donc partiel.Mon questionnement sur ces failles et limites, nourri de cette lecture, se poursuit.Annonçant la guerre à venir, Bernanos, qui prit la défense des Républicains contre Franco, écrit :"Ces prévisions, je le crains, vont faire pleurer de rire un certain nombre de gens obèses qui veulent absolument que la dernière guerre ait été l'oeuvre d'une poignée de hobreaux poméraniens ligués contre les vertueuses nations anglo-saxonnes et voient toujours la Révolution sous les espèces naïves d'un ouvrier culotté de velours finalement mené au poste par le bon sergent de ville, à la demande d'un monsieur en redingote décoré de la légion d'honneur. L'inconscience véritablement stupéfiante de ces lâches finit par les égaler aux plus braves: tant qu'ils pourront déguiser un de leurs chiens en gendarme, l'autre en juge et le troisième en agent du fisc, ils vivront de biscuits et de conserves au milieu de la ville en flammes attendant tranquillement d'heure en heure la victoire du parti de l'Ordre. Qu'ils l'attendent donc ! Nul homme capable de pitié n'aurait le triste courage de cacher à la jeunesse de notre pays une vérité désormais trop évidente, qui la vise entre les deux yeux ainsi que la bouche noire d'un browning: la guerre est l'état normal, naturel,n nécessaire d'une société qui se flatte de ne devoir absolument rien aux expériences du passé, s'organise pour suivre pas à pas la science dans ses perpétuelles transformations. La loi de ce monde sera la plus dure des lois biologiques, celle de la concurrence vitale. Il se condamne à détruire sans cesse sous peine de fixation, d'arrêt, c'est-à-dire de mort. D'ailleurs toute destruction est légitime, puisqu'elle ouvre la voie au progrès, coupe à l'humanité en marche le chemin de la retraite." - p. 355Cette bourgeoisie pétrifiée, fut communément la cible d'intellectuels de tous bords, aimant la France. Je pense précisément aux critiques acérées de Marc Bloch -L'Etrange Défaite - et à celles de Léon Blum - A l'échelle humaine. La grande peur des bien-pensants a été écrit par Georges Bernanos qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. La grande peur des bien-pensants a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 414 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre La grande peur des bien-pensants que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie.




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  • Le Titre Du Livre : La grande peur des bien-pensants

  • Nom de fichier : la-grande-peur-des-bien-pensants.pdf

  • Format original : E-Book, Hardcover

  • Taille du fichier : 17.01 KB

  • Nombre de pages de l'édition imprimée :414 pages

  • Editeur : Georges Bernanos

  • Vendu par : Le Livre de Poche (01/07/1998)

  • Langue : Français

  • Genre : Thèmes


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